Chocolat chaud

Durée: 3 min 20″
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Chocolat chaud


 

Le liquide encore tiède forma un sinuement sur ma peau, que tu vins élargir de la pulpe de ton index…

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La cuisine baignait dans la pénombre. Les enfants dormaient profondément. Du moins nous l’espérions. Mon dos nu reposait sur le plan de travail que tu avais débarrassé après le repas, avec ce soin que tu mets à toute chose et qui continue de m’émouvoir tant d’années après.

Il y a quelques minutes à peine, je m’étais glissé derrière toi et j’ avais collé ma poitrine contre ton dos, pour venir promener mes mains sur ce teeshirt tout doux que tu affectionnes. Tu avais frissonné et cessé le mouvement de l’éponge pour entamer celui de tes fesses qui acquiesçaient ainsi à mes caresses.

A portée de ma main droite, l’assiette de petits choux rescapés du dessert attendait sa nuit au frigo. J’en saisis un du bout des doigts et vins le faire danser devant ta bouche, la frôlant par moment pour guetter tes réactions. L’odeur sucrée de la pâte titilla tes narines et la rondeur de la petite pâtisserie caressa tes lèvres.

Tu relevas mon long teeshirt des nuits froides, qui devenaient cependant parfois très chaudes, tu me l’enlevas et le laissas mollement tomber sur le carrelage. J’étais maintenant nue face à toi. Me saisissant par les hanches, tu me fis poser les fesses sur le chêne du plan de travail. La structure du bois caressa ma peau dans ce même mouvement.

De mes pieds, je fis glisser ton pantalon de yoga vers le bas. Ton surnom de maître-queue prit soudain une tout autre acception. Je t’encerclai de mes jambes et une profiterole s’interposa comme le plus délicieux des traits d’union entre nos deux bouches. Tu me fis allonger là où il n’y pas si longtemps tu pétrissais la pâte à choux. Sur les plaques désormais froides, la casserole de chocolat fondu n’attendait que nous. Tu y trempas un doigt…

Le liquide encore tiède forma un sinuement sur ma peau, que tu vins élargir de la pulpe de ton index. Tu le glissas avec une mine gourmande dans ta bouche. Puis tu recommenças afin de régaler la mienne.

Tu zébras de chocolat fondu mes lèvres et mes seins pour mieux les nettoyer de ta langue. Je traçai une longue ligne gourmande de ton menton à ton bas ventre et ma bouche suivit cette flèche avec délice.

Délaissant définitivement le rangement de la cuisine, nous entreprîmes d’aller déranger les draps de notre lit pour un deuxième dessert, doux et piquant à la fois….

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